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pensées.
24 octobre 2006

histoire.chaque jour un paragraphe.

P1011743

 

J'avançais dans l'obscurité, j'avançais à petits pas de peur de me blesser, je voyais juste un rayon de lumière transparaître de l'entre-ouverture de la porte et j'étais effrayée.
Je ne savais pas quel monde était à l'extérieur, je savais que ce n'était plus le mien.
J'avais besoin de me recentrer, parce que je me sentais obligée d'exprimer en permanence le désir d'être incorporée à un groupe, d'être normale.
J'avais besoin de me dire "tu es quelqu'un de bien" et j'ai d'ailleurs de plus en plus l'impression de me rapprocher de ce qu'on pourrait appeler quelqu'un de bien.
Je sais que j'ai fait mes erreurs, mais quand je vois que des gens qui m'entourent souffrent plus que moi et qu'ils sont forts, je puise en moi la force de l'être aussi.
Je sais bien, je me limite au niveau vocabulaire.
Mais je me suis forcée a arrêter de lire des choses parce que les personnes qui m'entouraient étaient pas de grands lecteurs, et qu'ils me renvoyaient une image de la réalité qui n'était peut etre pas la meilleure: celle qui permet d'être le plus dans le réel.

L'objectivité, j'en ai, mais ça n'a jamais été mon fort.

Je me sens me pousser des ailes.  Qu'est ce que ça fait du bien. C'est vrai qu'on ne peux pas avoir d'intérêt si on à soi même de l'intérêt pour rien, mais moi ce n'est pas que j'ai de l'intérêt pour rien, le problème.
C'est que ceux qui m'entourent n'ont pas les mêmes centres d'intérêts que moi, et surtout qu'ils ne veulent pas partager ça avec moi alors que je cherche quand même le plus possible à partager ce qu'ils aiment avec eux, pour ne pas me limiter seulement à ce pourquoi j'ai de l'intérêt.
Mais y'as des choses qui me font me sentir bien en ce moment. J'ai trouvé un super sujet pour le premier dossier d'Hida.
Limite, après les autres dossiers qu'on nous demanderas seront des ombres par rapport à celui la.

C'est dans ces moments la que je me sens bien.

Je me voulais quoi, déjà, quand j'étais enfant? Je voulais être épanouie et heureuse. Je veux la même chose aujourd'hui. Il y a comme un parfum de nostalgie dans mes écrits, parce que j'ai eue une enfance de rêve, personne n'aurait pu rêver mieux que de vivre au pied de la but montmartre, les seuls regrets que je puisse avoir dans ma vie c'est de ne plus être là bas.

C'était tellement bon de se réveiller le samedi matin quand on avais pas cour et de pouvoir sortir dans ce qui me parraissait être une immense étendue de liberté. Je pouvais alors courir partout, grimper aux arbres et me défouler sans avoir peur que personne ne me juge. A l'école je n'étais pas très bonne élève mais je me maintenais, les profs voyaient mes capacités et avaient sans doute parfois du mal à accepter que je les gâchent.

Ce matin, il fallait encore que je prenne l'air, alors je suis allée à Charles de Gaulle Etoile et j'ai promené ma chienne dans les quartiers bourges, et ce que j'aime c'est les regards desn gens sur toi.

Tu vois, ça te redonne de l'espoir quand tu vois que des gens qui d'habitude t'auraient à peine ragardée sont émus et montrent des petits sourires qui t'illuminent le visage aussi, parce que les sourires c'est contagieux, parce que ta chienne est avec toi et qu'elle est trop mignone.

Ça te redonne de l'espoir en l'humanité ce genre de détails, des sourires échangés entre des gens qui n'ont pas tous une belle vie, qui s'ennuient, et tu sais que c'est toi qui viens leur briser leur routine...

Et puis t'entre dans un photomaton avec ta chienne, et puis tu prend un portrait à deux euros, pour une fois que ce putain de fric te sert à réaliser des rêves, et tu te laisse prendre, tu te laisse immobiliser sur ce petit bout de papier glacé parce que là t'es belle, le sourire qui pointe entre tes lêvres, et tu sais qu'en sortant de là tu retourneras dans le métro, le métro que des millions des gens vivent chaques jour comme une routine, mais ça n'en est pas une parce que y'a toujours des gens différents à chaque minute que les trains passent et que regarder les gens c'est forcément une activité super attrayante parce que tu sais que tu les reverras jamais alors tu peux t'imaginer tout ce que tu veux sur eux tu peux laisser vagabonder tes pensées et tu sais que ça parviendras jamais à leurs oreilles et que tu le répeteras pas, promis.

Bref, belle journée en perspective, et elle est pas terminée. J'aime les vacances. Et aussi: j'ai pas besoin de mes amis pour sourire.

Nouvelle journée officiellement ouverte puisqu'il est plus de minuit. On à tous besoin à un moment d'un nouveau souffle, d'une sorte d'ouragan qui balayerais nos problèmes et nous donnerais des ailes.

Eh ben moi ce souffle nouveau je le trouve dans la danse et dans la musique disco, alors je sais bien que je n'ai jamais cessé de critiquer les paillettes, et tout ce système capiltaliste, mais franchement, quelle gamine, même moche, soit disant, on s'en fout, n'a jamais pris son pied dans un déguisement excentrique, n'a jamais pris pour modèle les danseuses étoiles ou classiques pour danser, onduler dans leurs chambres, découverte d'une forte d'érotisme; découverte de l'existence de leur corps, besoin de se défouler, à travers des mouvements plus ou moins maîtrisés, plus ou moins gracieux, mais toujours beaux à leurs yeux?

Je suis restée petite fille, petite fille qui se contemple dans son miroir, reflétant les mouvements hésitants de son corps en devenir, de son esprit en devenir. Besoin de  devenir une femme, envie de l'exprimer, de faire sortir d'un corps trop souvent immobile toute la rage qui contient pendant autant de journées ennuyeuses et passablement peu épanouissantes...

Besoin à la limite d'éjaculer, oui, la petite fille à des mots pornographiques dans son vocabulaire, ne soyez pas choqués...oui, d'éjaculer tout ce que l'immobilisme et l'ennui peux faire s'accumuler: le stress, la fatigue, l'accumulation de détails imaginés et pas assez exprimés, l'ennui, encore, le vice, la perversité due à un manque d'action...

Besoin alors de redécouvrir certes des plaisirs simples, courrir dans un espace vierge de voiture, pleins de verdure, comme un parc, besoin de marcher dans des places vides pour se prouver à soi même que le monde n'est rien par rapport à soi.

Rassembler ses idées et se dire que finallement la vie n'est pas si laide. On ne s'en plain que quand on oublie de la consomer, qu'on oublie de se consumer par le bonheur.


(to be continued.)

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